De nombreux travaux illustrent les relations étroites existantes, tant au niveau structurel que fonctionnel, entre la sensorialité olfactive et les processus émotionnels. Sur le plan structurel, le sens de l''olfaction est connu pour sa particularité unique de projections limbiques immédiates contrairement aux autres modalités sensorielles. Sur le plan fonctionnel, différentes études ont mis en évidence des incidences des odeurs perçues sur l''état émotionnel immédiat, l''humeur, sur le niveau d''éveil ou encore des processus cognitifs, attentionnels ou autres. Du fait de ces prééminences de relations entre olfaction et émotions, l''objectif a été d''étudier les caractéristiques de la perception olfactive chez des sujets présentant des altérations des systèmes émotionnels. Il s''agissait également en l''occurrence de mieux cerner et comprendre les mécanismes cérébraux sous-jacents à des anomalies de la perception olfactive spécifiques à diverses pathologies (dépressions sévères, troubles de la conduite alimentaire, toxicomanies, alcoolisme) et donc au-delà de mieux appréhender l''ensemble des dysfonctionnements neurologiques propres à ces pathologies.

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Docteur en Neurosciences, École Doctorale Homme, Environnement, Santé de l''Université de Franche-Comté, à l''heure actuelle Référente CeNGEPS (Centre National de Gestion des Essais des Produits de Santé) au sein de la DRCI (Délégation à la Recherche Clinique et à l''Innovation) du Centre Hospitalier Universitaire, Besançon